Fils
du directeur de charanga
José Belén PUIG, c'est avec son père que José
"Cheo" (La Havane 1908-1971) étudie la musique
et le piano en particulier. Il poursuit son apprentissage avec les meilleurs professeurs
de différents conservatoires de la capitale. José apprend en outre la guitare, le violon et l'accordéon. En 1923 il remplace brillamment le pianiste de l'orchestre paternel. A dix sept ans, comme beaucoup de jeunes et bons musiciens, "Cheo" joue dans les salles de cinéma pour accompagner les films muets. Il est le plus souvent au Strand. La Columbia vient enregistrer la charanga de son père en 1927. "Cheo" prend le piano pour deux morceaux "El Rey de los bongoseros" et "Ráscame aquí". "Cheo" entend voler de ses propres ailes et, sans abandonner définitivement la formation de son père, il joue dans la célèbre charanga de "Tata" ALFONSO qui fait danser les havaneros au Rialto, puis dans celle du flûtiste Calixto ALLENDE. |
| "Cheo"
Belén PUIG prend en 1934 la décision de former sa propre charanga. Il fait appel au moment de sa constitution au jeune chanteur Pablo
QUEVEDO. Avec la voix de QUEVEDO, Julio SAFORA à
la contrebrasse ; José Antonio DÍAZ à la flûte
; Salvador MUÑOZ au violon, Daniel REYES aux timbales
et Francisco VERGARA au güiro,
l'orchestre de PUIG qui est lui-même au piano, obtient de grands
succès. |
A la disparition de Pablo en 1936, c'est Alfredito VALDÉS qui le remplace et avec lui débutent les premiers enregistrements. La charanga est également en 1937 et 1938 sur les ondes de CMQ. |
La charanga anime un très bon programme
de radio, Melodías Populares Radio Phillips, sur CMCK.
1945. Quevedo a disparu et Odilio Urfé, flûte
a remplacé Díaz. |
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Au cours des deux décennies
suivantes de nouvelles voix entrent dans la charanga de "Cheo" Belén PUIG, Vicentico VALDÉS, Paulina
ÁLVAREZ, Ñico MEMBIELA
Puis "Cheo" décide de dissoudre sa charanga pour aller s'engager dans celle de Joséito VALDÉS. Il entre en 1959 dans la "GRAN ORQUESTA TÍPICA NACIONAL" où jouent soixante-quatre des plus grands danzoneros du pays. Il y a là ARCAÑO, JORRÍN, URFÉ, REINA, PRATS, Paulina ÁLVAREZ... L'impossibilité de maintenir économiquement un tel ensemble aboutit à sa disparition rapide mais il laisse un enregistrement. |
© Patrick Dalmace