Violoniste
de la charanga de ARCAÑO,
Enrique JORRÍN remarque à la fin des années quarante les difficultés qu'ont
les danseurs avec la partie finale du danzón de ritmo nuevo
et notamment du mambo qui, à ce moment, est systématiquement
incorporé aux compositions jouées par l'orchestre. |
Compositeur
lui-même, JORRÍN modifie les danzones qu'il écrit
et le public de l'Académie située entre Prado et Neptuno réclame
sans cesse les thèmes comme "Silver star" qui font chachachaaaaaaá...
au rythme de leurs pas glissant sur le sol. Enrique JORRÍN développe ses idées. Une fois de plus dans l'histoire de la musique
populaire cubaine l'osmose entre musique et danse accomplit son uvre. |
La plupart
des charangas l'adoptent à commencer par la "AMÉRICA"
dans laquelle est entré JORRÍN, "ARCAÑO
y sus MARAVILLAS ", la "ORQUESTA
ARAGÓN" pour laquelle le flûtiste "Richard"
EGÜES écrit à son tour des Cha cha chá.
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La
" IDEAL", "NOVEDADES", "ARMONÍAS
del 48", "MELODÍAS del 40" ... sont
les principales charangas assurant la diffusion du genre à l'intérieur
de l'île. Félix REINA, Ninón MONDÉJAR, Rafael LAY écrivent également de nombreux Cha cha chá et Rosendo RUÍZ QUEVEDO laisse un désormais historique "Rico Vacilón". Dans les années qui suivent, le Cha cha chá prend une dimension internationale. Les ensembles cubains et latinos des Etats Unis l'adoptent à l'image du " Playa sextet " et on le danse en Europe jusqu'au milieu des années soixante alors que le rock signe sa fin bien plus tôt aux Etats Unis. |
© Patrick Dalmace
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Danzón!..
¡Mambo !. |
Les
Fabuleuses années cinquante. |
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