¡ CHA CHA CHÁ !
Violoniste de la charanga de ARCAÑO, Enrique JORRÍN remarque à la fin des années quarante les difficultés qu'ont les danseurs avec la partie finale du danzón de ritmo nuevo et notamment du mambo qui, à ce moment, est systématiquement incorporé aux compositions jouées par l'orchestre.

Compositeur lui-même, JORRÍN modifie les danzones qu'il écrit et le public de l'Académie située entre Prado et Neptuno réclame sans cesse les thèmes comme "Silver star" qui font chachachaaaaaaá... au rythme de leurs pas glissant sur le sol. Enrique JORRÍN développe ses idées. Une fois de plus dans l'histoire de la musique populaire cubaine l'osmose entre musique et danse accomplit son œuvre.
En 1949 JORRÍN écrit "La Engañadora", composition considérée comme le premier Cha cha chá. Le Cha cha chá, si simple à danser, connaît dès le début des années cinquante un succès phénoménal et contribue à l'ambience des Fabuleuses années cinquante.

Enrique Jorrín, "La Engañadora". >>>>

La plupart des charangas l'adoptent à commencer par la "AMÉRICA" dans laquelle est entré JORRÍN, "ARCAÑO y sus MARAVILLAS ", la "ORQUESTA ARAGÓN" pour laquelle le flûtiste "Richard" EGÜES écrit à son tour des Cha cha chá.

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La " IDEAL", "NOVEDADES", "ARMONÍAS del 48", "MELODÍAS del 40" ... sont les principales charangas assurant la diffusion du genre à l'intérieur de l'île.
Félix REINA, Ninón MONDÉJAR, Rafael LAY écrivent également de nombreux Cha cha chá et Rosendo RUÍZ QUEVEDO laisse un désormais historique "Rico Vacilón".
Dans les années qui suivent, le Cha cha chá prend une dimension internationale. Les ensembles cubains et latinos des Etats Unis l'adoptent à l'image du " Playa sextet " et on le danse en Europe jusqu'au milieu des années soixante alors que le rock signe sa fin bien plus tôt aux Etats Unis.

© Patrick Dalmace

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Danzón!.. ¡Mambo !.
Les Fabuleuses années cinquante.
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