ÁLVAREZ, Adalberto (La Havane
1948) ....................... En Español ..
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Un hautbois en main il se présente à
FORMELL lorsque celui-ci forme les "VAN VAN" mais
l'instrument n'est pas la carte de présentation adéquate. Parallèlement Adalberto joue du piano, des timbales et compose pour d'autres formations, notamment au début des années soixante-dix pour le conjunto "RUMBAVANA" qui popularise ses thèmes "Con un besito mi amor", "El Son de Adalberto" A Camagüey où il revient diplômé en 1973 il dirige la formation paternelle. Adalberto capte les émissions musicales vénézuéliennes qui lui permettent de se familiariser et s'enthousiasmer pour la Salsa. |
En 1978 Adalberto ÁLVAREZ, devenu
pianiste, est attiré à Santiago de Cuba par Rodulfo VAILLANT,
compositeur et directeur de l'Institut Cubain de Radio et Télévision. Iil accepte avec six autres musiciens de Camagüey de rejoindre dans la capitale
orientale sept autres soneros et de former un conjunto :
"SON 14". | Adalberto. Première photographie avec Son 14. Collection "Tiburón" Morales. |
Rapidement
aussi le travail des portoricains ou du vénézuélien Oscar
d'León va exercer une influence sur les conceptions de Adalberto qui incorpore des éléments de la Salsa à ses orchestrations. Dès 1980 se présente pour "SON 14" l'opportunité de voyager et de se produire au Venezuela. Il y rencontre Oscar d'León, qui peu après enregistre "El Son de Adalberto". En 1984 Adalberto ÁLVAREZ abandonne le groupe à " Tiburón" MORALES.. Au Festival de Varadero il retrouve de nouveau d'León qui le motive pour se lancer fermement dans la formation d'un nouveau conjunto qu'il baptise "Adalberto ÁLVAREZ y su SON". Son objectif est, avec des textes simples mais de qualité, de produire une musique pour les danseurs et de faire évoluer celle-ci en fonction de ceux-là. Il s'agit véritablement d'un retour vers la tradition issue de Arsenio RODRÍGUEZ. Adalberto enregistre en 1985 avec Omara PORTUONDO. Cette rencontre avec d'autres solistes se poursuivra au cours du temps. Celina GONZÁLEZ, Gina LEÓN, feront appel à la formation. Pour le compte de son conjunto ÁLVAREZ compose et écrit. Les thèmes remportent succès après succès auprès du public cubain. Une nouvelle rencontre avec Oscar d'León au Festival de Varadero de 1988 produit un impact important dans la structuration des idées de ÁLVAREZ avec notamment une prise de conscience de la nécessité de moderniser la musique produite dans l'île pour qu'elle puisse rivaliser avec la musique cubaine que jouent admirablement bien les ensembles caribéens. Se confrontant avec sa formation de plus en plus souvent aux groupes de Salsa, de Puerto Rico, du Venezuela ÁLVAREZ poursuit ses transformations et notamment ralenti le tempo de ses compositions ce qui le rapproche des grandes formations de Tito Puente, Eddy Palmieri et très rapidement son répertoire est repris par les soneros et salseros caribéens. |
Les
succès de Adalberto et de sa formation deviennent internationaux. Adalberto & Issac., "El cheveré y el Caballero" ... >>> ... ÁLVAREZ se présente au sein de la "DREAM TEAM CUBA" au concert de Madrid puis de Paris en 1998. Bien que n'étant pas spécifiquement un adepte du son dur que développent certaines autres formations modernes cubaines, ÁLVAREZ participe à ce "TEAM CUBA", qui sous l'impulsion de Juan FORMELL cherche à promouvoir la musique cubaine sous le nom de Timba. Le concert parisien destiné à lancer cette promotion est un demi-échec. |
L'année
suivante, poursuivant sa collaboration avec d'autres artistes, Lors
d'une tournée au Venezuela il reçoit le titre de "Caballero
del Son" pour la qualité de ses textes et la correction de ses
compositions. A Caracas il donne un cours d'orchestration de musique dansante. |
En
2002 il retrouve " Tiburón " lors du Festival
Matamoros à Santiago de Cuba.
Adalberto
et "Tiburón" Morales. Santiago de Cuba, Patio de los Dos Abuelos.
Photographie La Jiribilla.
Poursuivant depuis toujours le même objectif : créer une musique encore plus dansante, Adalberto ÁLVAREZ s'intéresse à la Rueda de Casino, une façon de danser en couple typiquement cubaine mais qui tend à se perdre. Il lance avec son conjunto un nouveau disque "Para bailar Casino" qui sort en 2003 et, aboutissement de ses efforts, il préside cette même année le Comité Organisateur du I° Encuentro Internacional de Ruedas de Casino à Matanzas et Varadero. A Camagüey, sa ville natale il reçoit un hommage solennel. Le groupe "SONEROS de CAMACHO" que dirige Nené ÁLVAREZ, père de Adalberto, est chargé de conclure la cérémonie. Adalberto est le Président d'Honneur du Festival Matamoros 2004, célébré à traditionellement à Santiago de Cuba. Il y continue son oeuvre de promotion de la Rueda de Casino. |
Au cours des deux années suivantes Adalberto, lorsqu'il n'est pas avec sa formation consacre son temps à la promotion du Son et de la Rueda de Casino. En 2007 Adalberto est à l'initiative d'une grande fête camagueyana la Fiesta del Tinajón destinée à promouvoir la culture et les arts de la ville de Camagüey. La realisatrice Lourdes de los Santos tourne un documentaire sur la vie de Adalberto intitulé Son para un Sonero. L'année suivante il est l'invité d'honneur de Cubadisco. Un hommage lui est rendu également au cours du XX° Encuentro Internacional de Agrupaciones Soneras de Mayarí. En 2011 ÁLVAREZ se rend en fin d'année à Lima pour participer à un all stars cubain pourle Festival Cubanismo 2011. Il retrouve PILOTO, FORMELL et les "VAN VAN" , Leo VERA... dalberto Álvarez,Leo Vera,Juan Formell,Los Van Van,Festival Cubanísimo 2011,Lima,Perú |
© Patrick Dalmace